Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a récemment proposé une innovation radicale pour contrer le trafic de drogue : couper l'accès à Internet. Ce projet audacieux, qui vient s'ajouter à sa proposition de supprimer l'argent liquide, s'inscrit dans une logique de lutte contre la délinquance qui semble désireuse de revenir à l'âge de pierre. En effet, selon le ministre, il est désormais essentiel que les citoyens ne puissent plus commander de produits illicites en ligne, ce qui pourrait être réalisé en interrompant tout accès à la toile. « Si nous voulons vraiment éradiquer le fléau de la drogue, il faut en finir avec ce satané Internet », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, mettant ainsi en avant une approche digne des plus grands penseurs du XXe siècle.
Une mesure qui s'inscrit dans la modernité
Pour soutenir cette idée, Darmanin a fait appel à un panel d'experts en sécurité numérique, parmi lesquels le très respecté professeur Jean-Pierre Fulguro, dont la réputation repose sur son ouvrage « La fin de l'Internet : une utopie nécessaire ». Ce dernier a affirmé qu’en coupant Internet, le gouvernement pourrait non seulement stopper la commande de drogues, mais aussi réduire le nombre de selfies sur réseaux sociaux, une démarche saluée par certains sociologues comme une avancée vers un monde plus sobre. « Imaginez un monde sans Instagram, où les gens se rencontrent réellement », s'est enthousiasmé Fulguro, avant d'ajouter, « et puis, ça ferait des économies d'énergie ! »
Les conséquences inattendues de la mesure
Les répercussions de cette mesure pourraient être vastes. Selon une étude réalisée par le ministère de la Justice, 97 % des Français estiment que la coupure d'Internet serait un moyen efficace d'endiguer le trafic de drogue, même si 75 % d'entre eux admettent qu'ils ne savent pas comment communiquer sans leurs applications préférées. « Je suis convaincu que le vrai progrès passe par la déconnexion », a commenté une citoyenne, Marie-Ange, tandis qu’un autre témoin, Denis, a ajouté qu’il se réjouirait de retrouver le plaisir des discussions en face-à-face, « même si cela implique de parler à des gens en chair et en os ». Il reste à déterminer si les Français seront prêts à abandonner les livraisons de sushis à domicile pour une vie sans Wi-Fi.
Les interrogations sur la mise en œuvre de cette stratégie sont nombreuses. Comment garantir que les dealers ne reviendront pas à des méthodes plus archaïques, comme le bon vieux troc ? Quid des transactions en espèces qui, selon Darmanin, résisteront à cette révolution numérique ? « Il faut être réaliste, la fin de l'argent liquide ne signifie pas la fin de la drogue, mais au moins nous aurons tenté quelque chose », a-t-il avoué avec un air pensif. Ce qui est certain, c'est que la connexion entre ces deux problématiques reste floue, mais l'esprit d'initiative du ministre est salué par une partie des sénateurs.
Une mesure qui soulève des interrogations
La proposition de Darmanin a également soulevé des questions sur la liberté individuelle. En effet, si l'argent liquide permet à des millions de Français de vivre sans être surveillés, couper Internet pourrait être perçu comme une atteinte à la vie privée. « C'est un sacrifice que nous sommes prêts à faire pour la sécurité de notre pays », a affirmé l'éminent sociologue Armand Conformiste, plaidant pour une société où l'absence de liberté serait synonyme de paix. Mais pour certains, cette vision rappelle plutôt une dystopie où le contrôle absolu serait la norme. « Après tout, si nous ne sommes pas libres de commander des drogues, que nous reste-t-il ? » s'est exclamé un manifestant pendant une récente marche pour la liberté d'accès à Internet.
En somme, la réflexion de Gérald Darmanin, bien que controversée, ouvre la porte à des débats passionnants sur la société de demain. En attendant, les Français devront naviguer à travers un paysage législatif de plus en plus flou, où la lutte contre la drogue pourrait bien passer par la coupure du Wi-Fi et la disparition de l'argent liquide. Une avancée qui, espérons-le, ne les conduira pas à troquer leurs smartphones contre des pigeons voyageurs.